Les LPMO pour la production de nanofibrilles de cellulose

Les LPMO : des nouveaux outils enzymatiques pour la production de nanofibrilles de cellulose

La résistance des lignocelluloses à la dégradation enzymatique est un verrou majeur pour la valorisation de la cellulose comme source de matériaux biosourcés et d'énergie.

Dans ce travail nous avons étudié le fractionnement de fibres de cellulose à l’aide d’une nouvelle classe d’enzymes, les « lytic polysaccharide monooxygenases » (LPMO). Les LPMO utilisées sont naturellement secrétées par les champignons lignocellulosiques pour cliver les liaisons glycosidiques et donc dégrader la cellulose. En étudiant l'action de LPMO d'origine fongique sur des fibres papetières obtenues par le procédé kraft, nous avons mis en évidence leur action de déstructuration sur l'arrangement des fibres de cellulose. Ces résultats démontrent pour la première fois l'effet d'enzymes oxydatives de type LPMO sur la partie insoluble de la cellulose et ouvrent la voie à un outil pour la préparation de nanofibrilles. 

Partenaires

INRA BIA et INRA-AMU BBF

Une collaboration a été établie avec le CTP et le FCBA de Grenoble ainsi qu’avec le laboratoire de chimie du bois de l’Université d’Hambourg (Allemagne).

Publications

Cathala B., Villares A., Moreau C., Berrin J.G. FR 2015/ 1555049 Procédé pour la fabrication de nanocelluloses à partir d'un substrat cellulosique (3 Juin 2015)

Lytic polysaccharide monooxygenases disrupt the cellulose fibers structure, Villares A., Moreau C., Bennati-Granier C., Garajova S., Foucat L., Falourd X., Saake B., Berrin J.G., Cathala B., Scientific Reports, 2017, 7, 40262, DOI : 10.1038/srep40262

Voir aussi

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Date de modification : 17 juillet 2019 | Date de création : 12 juillet 2017 | Rédaction : V Rampon