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La cuticule recouvre la surface de tous les végétaux et remplit des fonctions biologiques cruciales pour la plante (résistance à la déshydratation, adaptation aux stress climatiques et biologiques). Cette cuticule est également une source de molécules originales pour l’instant sous-valorisées et nous avons développé un procédé de bioraffinerie à cet effet.

Par ailleurs, le glycérol est un autre co-produit de l’agro-industrie, issu de la production d’huiles ou de biodiesel. L’étude de  la structure fine du polyester de cutine dans des cuticules  végétales  résistantes à la craquelure, nous a conduit à mimer ce polyester par un procédé de polycondensation sans solvant et sans catalyseur.

En s’inspirant du polymère naturel de la cuticule des plantes, nous cherchons à produire des élastomères hydrophobes à partir de synthons extraits de déchets de l’agro-industrie (i.e. les monomères de cuticule et le glycérol).

En modifiant le ratio de ces deux synthons, il est possible de moduler le degré de réticulation des polyesters et leur propriétés fonctionnelles telles que leur propriétés thermo-mecaniques et leur propriétés barrières (perméabilité à l’oxygène, ou adhésion de bactéries pathogènes).