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Nous avons démontré chez la souris, que la supplémentation en prébiotiques (galacto-oligosaccharides/inuline) pendant la gestation modifie le microbiote intestinal avec une augmentation de l'abondance des Bacteroidetes et une diminution des Firmicutes associée à une augmentation de la production de métabolites.

Parmi ces métabolites, la concentration de l’acétate est augmenté dans les selles ainsi que dans le liquide amniotique. La supplémentation en prébiotiques augmente également la fréquence de cellules immuno-régulatrices lymphocytaires B et T dans les tissus gestationnels (utérus et placenta) et chez le fœtus (dans la moelle et l’intestin). Ces cellules régulatrices sont retrouvées ensuite chez le souriceau à 6 semaines de vie.

Nous avons ainsi mis en évidence que la supplémentation en prébiotiques pendant la grossesse permet la transmission de facteurs microbiens et immuns spécifiques de la mère à l'enfant, permettant l'établissement d'une empreinte immunitaire tolérogène chez le fœtus, qui pourrait protéger l’enfant de la survenue de maladies futures comme l’allergie alimentaire.