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L’impression 3D par la méthode de Fabrication Additive par Dépôt de Fil Fondu (FA-DFF) peut être appliquée à un biopolymère naturel pour la fabrication de pièces résorbables et comestibles à porosité ciblée. Cela ouvre des perspectives dans le domaine pharmaceutique et biomédical. Dans ce travail, la FA-DFF a été appliquée pour la fabrication d’un matériau à base d’une protéine de réserve du maïs, la zéine, qui est un coproduit de l’amidonnerie.

Au cours du procédé, la matière est extrudée à chaud pour former un filament déposé couche-par-couche. La cohésion entre les couches nécessite l’étalement du filament extrudé et l’interpénétration des polymères au niveau des zones de contact entre les couches. Pour cela, l’étude des propriétés de fusion-adhésion de cette protéine a été réalisée et les conditions optimales (rapport de concentration zéine/glycérol, températures, temps) qui permettent d’obtenir des filaments proches de ceux de matériaux synthétiques standards (l’ABS, par ex.) ont été déterminées. 

Ces résultats permettent d’envisager l’impression 3D de pièces comestibles, ou biorésorbables, à porosité contrôlée, afin de maitriser le relargage de principes actifs dans la formulation de médicaments.

Pour plus de détails : http://www.angers-nantes.inra.fr/Toutes-les-actualites/biopolymere-fondu-pour-impression-3D