COST FA1402 ImPARAS

Quelles propriétés physico-chimiques impactent l’allergénicité des protéines alimentaires et comment ?

C'est la question abordée par un groupe de travail de l’action COST FA1402 ImPARAS

Roberta Lupi et Colette Larré de l'équipe Allergie ont contribué au groupe de travail de l’action COST FA1402 (ImPARAS). Après une revue extensive de la littérature, l’abondance de la littérature et le nombre d’allergènes considérés a incité à publier ces résultats en 2 articles, coordonnés par Joana Costa de l’Université de Porto, le premier consacré aux allergènes végétaux (lien vers l'article) et le second aux allergènes animaux (lien vers l'article). 

Familles de protéines végétales

En fonction des familles auxquelles elles appartiennent, plusieurs caractéristiques physico-chimiques impactent l’allergénicité des protéines, avec néanmoins quelques contre-exemples au sein des familles. L’importance relative de chaque caractéristique diffère entre les allergènes végétaux et animaux. Les caractéristiques physicochimiques qui déterminent la capacité de sensibilisation des protéines restent encore mal connues ; les données sont trop rares et souvent obtenues sur des modèles animaux. La capacité d’élicitation des protéines, animales comme végétales, dépend des caractéristiques affectant l'intégrité structurale et la composition. Les tests cliniques chez l'homme de protéines pures modifiées en SPT (test cutané) ou DBPCFC (provocation orale) sont rares. À ce stade, une approche systématique organisée en divers scénarios réalisés au niveau clinique permettrait de mieux relier les propriétés physicochimiques des protéines allergènes à leur allergénicité.

Voir aussi

Date de modification : 08 février 2021 | Date de création : 08 février 2021 | Rédaction : L Linxe