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La tavelure du pommier causée par le champignon ascomycète Venturia inaequalis est le principal bioagresseur fongique en verger. La maladie attaque les feuilles, diminuant ainsi potentiellement la photosynthèse de l’arbre, ainsi que les fruits nuisant à leur développement ou simplement à leurs qualités esthétiques.

Des améliorateurs ont, depuis le XXème siècle, introgressé (c’est-à-dire introduit) des gènes majeurs de résistances à la maladie dans de nombreuses créations variétales. Malheureusement, ce parasite s’adapte rapidement, ce qui rend ces résistances inefficaces lorsqu’elles sont déployées à une large échelle géographique. En revanche, quelques gènes semblent ne pas être contournés, et d’autres le sont uniquement dans certaines régions du monde.

Peu de données quantitatives sont disponibles à l’échelle internationale sur ce sujet, celles-ci seraient pourtant fondamentales pour élaborer des programmes de sélections de génotypes durablement résistants.

Le projet collaboratif VINQUEST propose d’étudier l’évolution du pathogène vis-à-vis des gènes majeurs de résistance connus grâce à 39 vergers dits « pièges » (gamme d’hôtes différentielle, porteurs des principaux gènes de résistance) implantés dans 23 pays différents. L’Unité expérimentale horticole contribue à ce programme de recherche, par la mise en place, le suivi et par des observations sur notre verger piège comprenant 17 variétés. Un article scientifique est en cours de publication sur le jeu de données récoltées lors des 10 premières années au sein de ce réseau.

Le site du réseau Vinquest vous donnera des détails sur ce projet international :