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Passionnée par la recherche scientifique dans le domaine du végétal, mon parcours universitaire et professionnel m’a orienté vers des expériences de recherche s’inscrivant dans un contexte de préservation de l’environnement et de réduction de l’usage de produits phytosanitaires. Le sujet de thèse sur lequel je travaille aujourd’hui porte sur la mise au point de méthodes alternatives aux traitements chimiques nanifiants dans la culture de l’hortensia. J’étudie la photo- et la thigmo-morphogenèse, en particulier la modulation de la croissance des tiges de jeunes plants d’hortensia exposés à des régimes lumineux variés ou des stimulations mécaniques par des approches phénotypiques, biochimiques et moléculaires. La mémorisation de ces différents stimuli par les plantes est également abordée par l’étude des régulations épigénétiques. Mon travail de thèse s’inscrit dans l’axe 2 du Labcom MATCH (recherche des Méthodes Alternatives aux Traitements Chimiques sur Hortensia), fruit de la collaboration entre l’entreprise Hortensias France, premier producteur français d’hortensias, et l’Institut de Recherche en Horticulture et Semences (IRHS UMR 1345).