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En France et au niveau mondial, une majorité de la population vit en ville et cette proportion est en augmentation constante. La ville est un milieu très minéral avec une faible biodiversité. Pour faire de la ville un écosystème fonctionnel et durable, il est nécessaire d’enrichir sa biocénose en introduisant des espaces de nature et du végétal en particulier. Le végétal contribuera, par sa multifonctionnalité, à apporter de nombreux services écosystémiques, qu’ils soient de régulation, d’approvisionnement ou sociaux. En contrepartie, les végétaux en milieu urbain sont soumis à des conditions microclimatiques et édaphiques particulières qui impactent leur développement. Notre objectif est de comprendre les impacts des contraintes imposées par le milieu urbain sur le développement architectural des végétaux et d’identifier les mécanismes qui leur permettent une meilleure adaptation et une longévité. Pour cela nous avons deux axes d’étude. Un premier axe consiste à caractériser, à l’échelle de la plante entière, la plasticité architecturale en réponse à l’environnement urbain et à identifier les mécanismes écophysiologiques impliqués dans une meilleure adaptation et maintien des services. Un deuxième axe vise à étudier les mécanismes impliqués dans la régulation de la ramification par le régime hydrique car les végétaux en ville sont soumis à des régimes hydriques fluctuants avec d’importants épisodes de restriction hydrique et d’élévations de températures, dont la fréquence devrait encore augmenter à l’avenir.